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  • Monsieur le Président de la République Fédérale du NIGERIA,

  • Monsieur le Président de la Commission de la CEDEAO,

  • Mesdames et Messieurs les Ministres,

  • Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs et chefs de délégations,

  • Mesdames et Messieurs,

Bienvenus à SÈME-KRAKE, patrimoine de ce même peuple bénino-nigérian, symbole parmi tant d’autres, de notre passé commun, de notre présent interdépendant et de notre avenir éternellement inséparable.

Au-delà du rituel de mise en exploitation de cette belle infrastructure administrative, notre rencontre de ce jour témoigne de la volonté des autorités de nos deux pays d’œuvrer en convivialité pour faciliter les échanges et les fréquentations des frères et sœurs vivant de part et d’autre de ce que nos administrations appellent frontière.

L’événement de ce jour est une étape importante dans notre processus de construction de notre espace de libre circulation CEDEAO.

Désormais, nos concitoyens et les autres voyageurs qui passent de l’un de nos deux pays à l’autre, auront la vie un peu plus facile.

Nos administrations policières coopéreront plus facilement pour assurer notre sécurité.

Nos administrations douanières assureront avec plus d’efficacité leur mission.

En résumé, le rapprochement de nos administrations frontalières dans un même espace et leur connexion l’une à l’autre contribueront à l’amélioration des performances de nos administrations respectives et au confort de la circulation des personnes et de leurs biens.

Mais nous ne pouvons et ne devons nous satisfaire de ce petit pas. Notre ambition est de parvenir au plus vite à notre objectif : la libre circulation des personnes et des biens et l’intégration effective de nos économies, voire de nos peuples qui sont les mêmes si ce n’est les affres de la colonisation.

Monsieur le Président,

Distingués invités,

C’est avec honneur et empressement que nous irons dans un instant couper le ruban d’inauguration du poste de contrôle juxtaposé.

Contrôle et juxtaposé : ces deux mots matérialisent bien le chemin qu’il nous reste à parcourir pour satisfaire l’exigence de libre circulation de nos peuples.

Puissions-nous œuvrer davantage afin que ce reste de chemin soit fait en notre temps, je veux dire sous nos yeux.

Je vous remercie.

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