C’est au cours d’une cérémonie solennelle qui s’est déroulée ce mardi 6 octobre 2020 au Palais de la Marina en présence du Garde des Sceaux, ministre de la Justice et de la Législation, Sévérin Maxime QUENUM, du Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique Sacca LAFIA et des commissaires de la CBDH.
Dans une présentation synthétique du contenu du rapport, le Président de la Commission, Monsieur Isidore Clément CAPO-CHICHI a félicité le gouvernement pour les progrès significatifs réalisés dans la protection et l'amélioration du respect des droits de l'homme en général et ceux de catégories spécifiques comme les couches vulnérables en particulier. Monsieur CAPO-CHICHI a également mis en exergue l'engagement du Président TALON pour le droit au développement et à la paix. Il fait tout de même constater que certaines violations subsistent et encourage le gouvernement à poursuivre les efforts en vue du respect de la protection de la mise en œuvre des droits à savoir : les droits civils et politiques, les droits économiques, sociaux et culturels, et autres droits catégoriels. Pour le Président de la CBDH, ce rapport s'apparente à un outil d’aide à la démocratie.
Dans son intervention, le Président de la Commission a également mis un accent particulier sur les dispositions prises par son équipe pour faire passer, dans les prochains mois, le Bénin au statut le plus élevé, le statut A, sous l’égide du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l'Homme afin de pouvoir siéger au sein des mécanismes régionaux et internationaux de protection des droits de l’Homme.
Par ailleurs, tout en témoignant au Président de la République la gratitude des membres de la Commission, Monsieur Isidore Clément CAPO-CHICHI a fait part de quelques doléances à l’endroit du Président Patrice TALON. Celles-ci devant contribuer à un bon fonctionnement et un meilleur rendement de son Institution.
Le Président de la République a, après avoir reçu le rapport, remercié l’ensemble des membres de la Commission pour les efforts déployés et pris, en son nom personnel et au nom du gouvernement, l’engagement de tenir compte des recommandations contenues dans le document pour une meilleure protection des droits humains. Pour le Chef de l’Etat, la CBDH est devenue un pilier de l'Etat de droit et de ce fait, ce rapport est un premier test de crédibilité de la Commission dans sa capacité à observer et à rapporter sans la moindre influence la pratique des droits humains au Bénin. Il a, pour finir, rappelé le rôle de l’Etat qui n’est pas seulement d’amplifier les actions de développement mais également d’assurer dans la légalité, le respect de la loi et de l’autorité de l’Etat.