Le président de la République, Monsieur Patrice Talon, a eu dans la matinée de ce jeudi 16 mars 2017 une séance de travail avec les responsables de centrales et confédérations syndicales

Le président de la République, Monsieur Patrice Talon, a eu dans la matinée de ce jeudi 16 mars 2017 une séance de travail avec les responsables de centrales et confédérations syndicales. Cette rencontre fait suite à une demande d'audience de ces faîtières syndicales. Au menu des discussions, un certain nombre de préoccupations et des questions qui fâchent.

Les secrétaires généraux et représentants de la Confédération des syndicats autonomes du Bénin (Csa-Bénin), la Confédération générale des travailleurs du Bénin (Cgtb), l’Union nationale des syndicats des travailleurs (Unstb), la Confédération des organisations syndicales indépendantes (Cosi-Bénin), la Centrale des syndicats du privé et de l’informel du Bénin (Cspib) et la Centrale des syndicats unis du Bénin (Csub) sont venus faire au Chef de l’État leurs observations par rapport à certaines réformes engagées ou annoncées et ont saisi cette opportunité pour lui rappeler leurs différentes revendications en attente.

Selon Monsieur Moudassirou Bachabi, le secrétaire général de la Confédération générale des travailleurs du Bénin (CGTB) et porte-parole de la délégation, cette audience leur a permis d’exprimer au président de la République leurs inquiétudes par rapport aux actes attentatoires aux libertés publiques et individuelles, les pertes massives d'emplois constatées, la cherté de la vie, les problèmes sociaux causés par l’opération de libération des espaces publics et autres revendications non moins importantes. Il ressort de ces échanges qu'il y a un déficit de communication entre l'exécutif et les partenaires sociaux, note-t-il au sortir du cabinet présidentiel.

Le Chef de l’État reconnaissant la justesse de certaines préoccupations a pris l’engagement devant les partenaires sociaux en tant que premier responsable du pays de mettre à la disposition de ses hôtes l’information nécessaire pour ce qui concerne les différentes réformes.

Sur les questions de liberté et la situation des étudiants sur le campus d’Abomey-Calavi, il a promis faire ce qui est de son possible (même s’il n'a pas voulu s'impliquer directement) pour que la paix revienne et qu’ensemble, nous puissions construire notre pays.

Cette rencontre s'inscrit également dans le cadre de l'instauration d'une tradition de concertation et de consultation qui va s'établir et qui aura pour avantage d'aplanir d’éventuels malentendus liés aux revendications des travailleurs.

Le Chef de l'État était entouré pour la circonstance des ministres Pascal Irénée KOUPAKI, ministre d’État, secrétaire général à la Présidence de la République, Abdoulaye BIO TCHANE, ministre d’’État chargé du plan et du développement,  Adidjatou MATHYS, ministre du Travail, de la Fonction publique et des Affaires sociales et Joseph DJOGBENOU, garde des Sceaux, ministre de la Justice et de la Législation.

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