-
Madame la Doyenne du Corps diplomatique ;
-
Mesdames et Messieurs les Chefs de mission diplomatique et consulaire ;
-
Mesdames et Messieurs les Représentants des Organisations internationales ;
-
Mesdames et Messieurs ;
C’est un plaisir renouvelé pour moi de sacrifier à cette tradition avec la communauté des diplomates accrédités auprès de notre pays.
A l’entame de mon propos, je voudrais vous remercier, Madame l’Ambassadeur de la République du Niger, Doyenne du Corps diplomatique, pour les bons vœux que vous venez d’adresser, au nom de l’ensemble du Corps diplomatique, au Peuple béninois, au Gouvernement, à ma famille et à moi-même, pour l’année 2020.
J’ai suivi avec une grande attention vos propos, particulièrement vos constats sur les dynamiques en cours dans le monde, ainsi que vos appréciations sur les actions de mon Gouvernement.
C’est vrai, Madame la Doyenne du Corps diplomatique, comme vous l’avez souligné, l’année 2019 aura été marquée, au plan international, par une recrudescence des actes de terrorisme dans le monde, en particulier sur notre continent et dans notre sous-région.
Mais elle a aussi connu l’engagement des dirigeants à faire face à ce nouveau défi, en vue d’y apporter les solutions les plus indiquées.
A ce propos, je me réjouis que les Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEDEAO et de l’UEMOA aient pris la mesure de la situation, conformément aux attentes de nos peuples, et décidé de consentir les efforts requis pour combattre, de façon durable et efficace, ce fléau qui menace la quiétude des populations et compromet les actions de développement.
Je ne doute point que cette année 2020 marquera la concrétisation véritable et durable, des engagements pris pour renforcer l’action de nos Forces de Défense et de Sécurité, et rassurer un peu plus nos peuples.
Mesdames et Messieurs,
Les menaces à la paix et à la sécurité internationales ou régionales, commandent précisément que nous ne cédions pas à la tentation des replis nationalistes.
A cet égard, nos gouvernements ont une responsabilité particulière et celui du Bénin est totalement déterminé à apporter sa contribution.
Madame la Doyenne du Corps diplomatique, Pour en revenir aux défis qui sont particulièrement les nôtres, je partage votre foi en la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf), qui permettra de promouvoir les échanges intra-africains et de consolider l’intégration du continent.
C’est le vœu des peuples ; mais cela nécessite, il faut en convenir, beaucoup d’engagement de la part de nos Etats et des dirigeants que nous sommes.
Mais l’intégration continentale n’exclut pas que les ensembles régionaux et sous-régionaux fassent preuve de plus de cohésion, et favorisent davantage le brassage de leurs peuples.
C’est convaincu de cela que mon Gouvernement s’est aussi résolument engagé à trouver, avec les autorités nigérianes et nigériennes, ainsi qu’avec les organismes sous-régionaux, une solution durable en vue de la réouverture des frontières du Nigeria avec ses voisins, conformément aux attentes des populations de tous les pays concernés, y compris les populations nigérianes.
Au plan national, je voudrais me réjouir de vos bonnes appréciations sur la gouvernance au Bénin.
Là-dessus, je puis vous assurer, que mon Gouvernement entend bien poursuivre et approfondir les réformes nécessaires à la modernisation et au développement durable de notre pays, afin d’apporter toujours plus de réponses satisfaisantes aux préoccupations de nos populations.
Nous sommes, comme vous l’avez souligné, déterminés à gagner le pari du développement.
A cet effet, nous poursuivons les efforts de mobilisation des ressources internes comme externes, nous œuvrons à assainir encore plus les finances publiques, et à promouvoir la rigueur dans la gestion de la chose publique.
C’est à ce prix et à ces conditions, me semble-t-il, Mesdames et Messieurs, que les Etats africains peuvent se réinventer, enclencher leur réel développement et trouver les moyens nécessaires à l’épanouissement de leurs peuples, dans la paix et la concorde.
Dans cette perspective, le Dialogue politique que nous avons organisé, nous a permis de renforcer le vivre ensemble.
C’est pourquoi, je m’emploierai à consolider les acquis et les avancées qui en ont résulté et qui, du reste, ont été fort appréciés par les organisations sous-régionales.
J’ai bon espoir qu’ensemble et aux côtés du peuple, les acteurs politiques béninois sauront entretenir ces vertus indispensables au développement, pour mieux mériter le soutien de la communauté internationale.
Fort de cette conviction, je vous souhaite une bonne et heureuse année 2020 que vous vivrez dans la Paix, la bonne santé, le bonheur pour vous-mêmes, pour vos familles et vos pays respectifs.
Je souhaite aussi, que cette année vous apporte davantage l’énergie à mettre au service de l’approfondissement des relations entre le Bénin et vos différents pays et organisations.
Vive le Bénin !
Vive la coopération internationale !
Je vous remercie.