- Monsieur le Président du Conseil d’Administration de l’Agence pour l’Assurance du Commerce en Afrique ;
- Monsieur le Directeur Général de l’Agence pour l’Assurance du Commerce en Afrique ;
- Mesdames et Messieurs les administrateurs de l’Agence pour l’Assurance du Commerce en Afrique ;
- Mesdames et Messieurs les Ministres et membres des délégations des pays membres de l’Agence pour l’Assurance du Commerce en Afrique ;
- Mesdames, Messieurs, les Cadres à divers niveaux de l’Agence pour l’Assurance du Commerce en Afrique ;
- Mesdames, Messieurs
Je suis très honoré et surtout très heureux de prendre la parole en cette occasion solennelle del’Assemblée Générale de l’Agence pour l’Assurance du Commerce en Afrique. Cette Assemblée s’est assignée comme mission de faciliterles échanges commerciaux dans les Etats africains et non africains pour la promotion de l’investissement.
Au regard du contexte difficile de l’économie mondiale, il n’est plus à démontrer que les atouts pour l’attraction de nouveaux investisseurs et le maintien d’une croissance économique durable sont mis à rude épreuve.
L’ACA est convaincue que l’accroissement des investissements etdes échanges commerciaux dans les pays africains et entre l'Afrique et le reste du monde, passe par « la sécurisation des investissements ». Elle s’est ainsi donnée l’importante mission de transformer le risque commercial en opportunité par l’offre d’assurance et de produits financiers.
En effet, le rôle de l’ACA, depuis sa création en 2001, est d’aider les Etats africains à attirer les investisseurs et faciliter les échanges commerciaux dans un système de partenariat entre les secteurs public et privé.
L’ACA est d’ailleurs la seule organisation multilatérale qui couvre les risques politiques, les cautionnements, les crédits commerciaux, le terrorisme et le sabotage.
L’ACA occupe une position de catalyseur des relations de partenariats entre les pays africains, les prêteurs, les investisseurs, les acteurs commerciaux et les assureurs. Elle vient ainsi combler un vide qui a été, jusqu’à présent, couvert par des acteurs internationaux.La plupart du temps, ils établissent les tarifs de leurs services au-dessus des niveaux standards, essentiellement du fait de la perception des risques liés au continent africain.
Depuis 2015, l’agence couvre plus de 21,5 milliards de dollars de transactions et d’investissements dans toute l’Afrique. Le tout, dans des secteurs tels que l’industrie agroalimentaire, l’énergie, les exportations, le logement, la construction d’infrastructures, les mines et les télécommunications. Elle est l’une des institutions les mieux notées d'Afrique, grâce au renouvellement en 2016 de sa notation « A » en matière de solidité financière et de crédit de contrepartie, octroyée par l’agence de notation Standard & Poor’s.
Je voudrais l’exhorter à maintenir et pérenniser cette qualité de signature. Cela fait d’elle une institution aussi utile qu’efficace qui fait tant notre fierté.
Malgré cette importante qualité de sa signature, à ce jour, le taux d’adhésion de nos Etats à l’ACA demeure encore faible.
Mesdames, Messieurs
Vous conviendrez avec moi qu’il est temps pour l'Afrique en général et pour chaque pays africain en particulier, de voir grand, d’accomplir de grandes choses et d’avancer à grands pas.Il ne faut donc pas qu’un levier de développement aussi efficace que l’ACA continue d’être entravé par sa couverture géographique limitée, en grande partie, aux pays membres fondateurs.
Le Bénin y a fait son adhésion depuis 2013 et il est d’ailleurs le premier pays d’Afrique de l’Ouest à le faire.
La Côte d’Ivoirevient de finaliser son adhésion au début de cette année 2017.
Le Zimbabwe et l'Ethiopie ont également rejoint l’ACA à la fin de l’année dernière.
Je saisis cette occasion pour féliciter tous ces pays ainsi que l’équipe dirigeante de l’ACA qui y a œuvré en espérant que les autres pays tels que le Cameroun, le Ghana, le Burkina, le Nigeria et le Sénégal ne tarderont pas à faire le pas.
La présente assemblée annuelle me donne l’occasion d’attirer l’attention des pays africains non membres sur les opportunités offertes par l’ACA. Cette dernière est un modèle de synergie gagnante entre l’investissement et l’assurance-risques des investissements.Cette source de garantie est un moyen efficace de créer un cadre économique stable et durable.
Je nourris doncl’espoir que l’Agenceatteindra dans un délai plus court, son objectif d’enregistrerl’adhésion de vingt-trois (23) pays membres en Afrique d’ici cinq (05) ans.
Monsieur le Directeur Général de l’Agence;
Mesdames et Messieurs les administrateurs ;
Je ne mettrai pas un terme à mon propos sans féliciter et remercier toute l’équipe de l’ACA en les invitant à prendre en compte avec détermination les recommandations qui ressortiront de la présente assise en vue de l’amélioration sans cesse croissante de la performance de notre Agence.
Vive la Coopération internationale au service du développement !
Vive l’Afrique qui s’affirme économiquement !
Vive l’ACA !
Je vous remercie.